La neurodiversité en entreprise

La neurodiversité en entreprise

1La diversité en entreprise ne concerne pas que le genre, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle ou l’âge… mais aussi notre façon de penser. La neurodiversité désigne la multitude de fonctionnements cognitifs des cerveaux humains et, par extension, la reconnaissance et l’intégration des fonctionnement atypiques.

2La neurodiversité concerne toutes les divergences cognitives, notamment : 

  • les troubles du spectre de l’autisme (TSA)
  • le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité)
  • les dys (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dyscalculie…)
  • le Haut Potentiel Intellectuel (HPI) 
  • le syndrome de Gilles de la Tourette

3Quelques neuroatypiques que nous connaissons tous : 

  • Richard Branson (CEO de Virgin)
  • Eugénie Bouchard (joueuse de tennis)
  • Billie Eilish (artiste)
  • Michael Phelps (champion olympique de natation) 
  • Greta Thunberg (activiste pour le climat)
  • Serena Williams (joueuse de tennis) 

4En entreprise, il s’agit de recruter ces profils atypiques afin de bénéficier de perspectives nouvelles et originales, par exemple pour la résolution de problèmes. Un potentiel considérable…

5Les entreprises favorisant la neurodiversité ont pu constater que ces salariés font preuve de beaucoup de motivation, d’une grande loyauté et d’un faible absentéisme. 

6L’intégration des profils atypiques implique de mettre en place des processus adaptés de recrutement, loin de l’entretien en face à face classique qui peut s’avérer totalement inadéquat. Idem pour le management qui peut être facilité par des coachs ou des mentors. 

Aux USA, quelques initiatives spécifiques ont déjà été mises en place :

  • le collectif Neurodiversity @ Work Roundtable regroupant des entreprises telles que SAP, Microsoft, EY, JPMorgan Chase et Ford
  • le Neurodiversity Hiring Program de Microsoft, lancé en 2015
  • des organismes intermédiaires, faisant le lien entre entreprises et employés

7Selon des études américaines, 0,6 à 0,7 % de la population mondiale présenterait des Troubles du Spectre Autistique (TSA). Selon l’INSERM, environ 700 000 personnes seraient concernées en France, dont 100 000 âgées de moins de 20 ans. Le taux de chômage reste très élevé dans cette population : environ 80 % en 2015selon les Nations Unies. Malheureusement, peu de chiffres sont disponibles pour les autres profils neuroatypiques.


La leçon à retenir

Espérons que ces initiatives positives résistent à un éventuel retournement du marché du travail et à la fin de la pénurie de main d’œuvre… 

Pour aller plus loin


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