Le mouvement low-code / no-code

Le mouvement low-code / no-code

On a déjà beaucoup parlé de ce mouvement mais son impact est si puissant qu’il est nécessaire de bien savoir par où commencer.

1La programmation low-code / no-code, c’est développer un site ou une application sans écrire de lignes de code – ou si peu – grâce à des logiciels d’utilisation aussi simple que Word ou Powerpoint.

  • Le low-code permet aux utilisateurs / développeurs de coder plus rapidement, sans réinventer la roue (il ne reste que 20 à 30 % de programmation à faire en direct).
  • Le no-code va plus loin. Aucune connaissance n’est requise : tout se passe en Drag & Drop.

Rappelons que seul 0,3% de la population mondiale sait coder.

2Une croissance explosive : selon Gartner65 % des applications seront développées en low-code / no-code d’ici 2024.

3Selon Cap Gemini et No Code Census 2020, la productivité en low-code / no-code est multipliée par 5 à 7 par rapport aux développements type Javascript.

4Airtable, Bubble et Zapier : 3 outils pour commencer…

  • Airtable : la star du low-code / no-code. Un modèle 3-en-1, à la fois tableur, base de données et gestionnaire de projets. Le tueur d’Excel , connectable à des milliers d’applications. En 2020, Airtable a levé 185 millions de dollars pour une valorisation de 2,5 milliards de dollars.
  • Bubble pour construire une application ou un site complet, de niveau professionnel, en Drag & Drop. Autre outil : Thunkable.
  • Zapier pour automatiser les tâches répétitives. Un cran plus compliqué mais toujours sans coder. Plus de 3 000 applications disponibles à l’automatisation. Zapier a engrangé plus de 140 millions de dollars de revenus en 2020, pour une valorisation de plus de 5 milliards de dollars.

5Génération “no code makers” : ces outils  low-code / no-code permettent de passer directement de l’idée au site ou à l’application, sans développeurs ni designers. Autonome vis-à-vis de la tech, la génération des “no code makers” avance plus vite…

6Du “no code maker” au « solopreneur » : le mouvement bouscule également l’entreprenariat. De plus en plus de “solopreneurs” se lancent sans s’associer à un “tech”. Les barrières à la création d’un site ou d’une application diminuent et ils en profitent. Il sera toujours temps de s’associer plus tard. La valeur créée au démarrage est celle qui vaut la plus chère, alors pourquoi la partager ?

7Une prochaine start-up ou licorne en no-code / low code ? Plusieurs outils permettent de l’envisager sérieusement :

  • E-commerce : Shopify
  • Plateformes de marché : Sharetribe pour créer un site du niveau de Airbnb. Restera quand même à trouver les clients…
  • Contenus, plateformes communautaires : Webflow

La leçon à retenir

Le low-code / no-code démocratise la technologie : plus besoin de savoir coder ou de dépendre des développeurs. On peut passer d’une idée à un site ou une application, voire une startup, en mode Drag & Drop. Difficile d’ignorer ce super pouvoir qui émancipe les non-techs !

Pour aller plus loin


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