1La règle des 24 heures est simple : en cas de crise, il est préférable de ne pas se précipiter pour agir ou communiquer mais d’attendre 24 heures… hors urgence absolue bien sûr.
2En effet, il est rare de disposer immédiatement d’informations complètes et exactes, ce qui signifie que nous prenons des décisions sans avoir tous les éléments. La porte ouverte à beaucoup de bêtises dont on risque de se mordre les doigts… dès le lendemain.
3Les véritables situations de crise sont finalement assez peu courantes, ce qui nous laisse la possibilité de vérifier nos informations et de réfléchir aux meilleures options, calmement.
4Au sein d’une entreprise, les décisions prises sous le coup de l’émotion peuvent coûter cher : non-respect des procédures légales, diffamation, erreur technique…
5Lorsque l’adrénaline est retombée et que nous disposons d’informations vérifiées, notre appréciation de la situation est plus rationnelle et plus étayée. C’est à ce moment-là que nous pouvons prendre des décisions plus justes, loin de toute escalade.
6Sous le coup de la colère, nous sommes tous capables d’écrire un message incendiaire que nous regretterons rapidement, sans pouvoir revenir en arrière. Pourtant, ce message inconsidéré laissera des traces très très longtemps.
7Qui sait ? Peut-être même que la crise aura eu le temps de se dégonfler d’elle-même. La désescalade, ça peut aussi être de laisser les choses se tasser (sans laisser traîner) : il ne s’agit que de vingt-quatre heures après tout.
La leçon à retenir
Vieux dicton mais sagesse toujours jeune : “La nuit porte conseil”.
Pour aller plus loin
Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le faire suivre à vos amis… Vous pouvez aussi vous abonner à notre Newsletter pour recevoir nos articles directement dans votre boîte mail chaque vendredi.