La mémoire de l’extrême

La mémoire de l'extrême

La mémoire est l’une de nos compétences professionnelles clés. A l’extrême, elle peut devenir un sport de compétition avec des tournois internationaux où les athlètes arrivent à mémoriser jusqu’à 43 mots en une minute.


1 Pour le commun des mortels – à savoir nous – la mémoire commence par la concentration. Méditation active, fractionnement temps de travail / repos mental, refus de la distraction (réseaux sociaux ?) sont autant de bases sur lesquelles cultiver notre mémoire.

2 Pour améliorer la mémoire, la plupart des méthodes repose sur l’association de l’abstrait (difficile à mémoriser) à du concret (familier). Exemples…

3Avec la méthode du palais de la mémoire créée il y a plus de 2000 ans (eh oui, on s’en souvient encore !), vous mémoriserez n’importe quel discours, argumentaire ou présentation. Imaginez visiter un “palais”, à savoir un lieu que vous connaissez parfaitement, votre maison, votre rue… Au fil de votre visite, dans chacune des pièces ou magasins que vous visitez, vous déposez une image mentale marquante, représentant le concept, mot ou chiffre à mémoriser. Répétez votre visite plusieurs fois. Lorsque vous devrez vous souvenir de cette suite, vous n’aurez plus qu’à refaire la visite.

4 Avec la méthode SEL (Sens – Enfance – Lien), vous associez une information à une image mentale “sensorielle” puis établissez le lien entre ces images en vous racontant une histoire loufoque et donc hautement mémorisable. 

5 Avec la méthode SAC (Sélection – Association – Connection), vous créez une association – logique ou fantaisiste – entre une information et une image. L’important est que cette association nous marque. Utile pour se souvenir du nom, de la fonction, de l’entreprise d’une nouvelle personne… 

6 Associer, mémoriser mais pour combien de temps ? Pas de mystère : il faut réviser… Chaque répétition supplémentaire prolonge d’une durée toujours plus importante la mémoire de l’élément révisé, jusqu’à atteindre plusieurs années. 

Courbe de l’oubli de Hermann Ebbinghaus

7 Et si l’oubli n’était finalement pas une mauvaise chose ? Les dernières recherches semblent montrer qu’en oubliant, nous faisons de la place pour de nouvelles informations, celles dont nous avons besoin ici et maintenant.

Leçon à retenir 

La mémoire est un outil qui rend nos ambitions possibles. Apprendre à mieux nous en servir, c’est nous donner un pouvoir insoupçonné !

Pour aller plus 


Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le faire suivre à vos amis… Vous pouvez aussi vous abonner à notre Newsletter pour recevoir nos articles directement dans votre boîte mail chaque vendredi.