Le boom du “communal living”

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1. Le communal living désigne la façon de vivre d’un groupe de personnes partageant un même lieu de vie ainsi que des ressources et responsabilités communes. Ces personnes ne vivent pas ensemble mais à côté les unes des autres puisque chaque foyer dispose d’une habitation privée.

2. Le mode de vie communautaire n’est pas un phénomène nouveau. Dès 1822, le philosophe Charles Fourier proposait un projet de phalanstère incluant des bâtiments à usage communautaire, socle d’une nouvelle société plus harmonieuse.

3. Loin des résidences pour personnes âgées ou des communautés hippies des années 60 constituées autour d’idéaux communs, le communal living actuel s’adresse à des communautés diversifiées, mêlant les générations et les courants de pensée.

4. Correspondant à des motivations différentes, trois modes de vie communautaires permettent de composer des communautés intentionnelles :

  • Le co-housing – l’intention sociale : chacun dispose de son espace privé mais les parties communes sont conçues pour favoriser les interactions sociales et la création d’une communauté.
  • Le co-living – l’intention économique : de nombreux espaces sont partagés (cuisines, salons, espaces de travail…) afin de limiter les coûts et de disposer de meilleurs équipements. Particulièrement apprécié par les jeunes urbains professionnels.
  • Les éco-villages – l’intention écologique : des communautés se regroupent pour un mode de vie plus durable et un impact environnemental réduit. Très en vogue actuellement.

“Un peu moins que la famille, un peu plus que des amis”

Une résidente de communal living

5. Près d’Amsterdam, l’éco-village flottant Schoonschip se veut à la fois communautaire, écologique et visionnaire. Adapté à un mode de vie auto-suffisant et à la montée des eaux dans les grandes agglomérations de bord de mer, ce projet innovant regroupe plus de 100 personnes.

6. Les communal living nouvelle génération partagent des caractéristiques communes :

  • 15 à 35 foyers en moyenne
  • Des habitations privées d’environ 120 mètres carrés
  • Des espaces d’interaction gérés en copropriété, par les résidents

7. De la solitude par défaut à la socialisation par défaut. L’essor du communal livings’explique non seulement par l’arrivée à l’âge de la retraite des baby boomers qui, farouchement indépendants, cherchent à maintenir une vie riche en interactions sociales, mais aussi par la volonté de lutter contre la solitude grandissante dans nos sociétés modernes.

La leçon à tirer

Le communal living, c’est socialiser d’abord, s’isoler ensuite, uniquement lorsqu’on en ressent le besoin. L’exact opposé de nos vies actuelles…

Pour aller plus loin


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