1Le social loafing (ou paresse sociale) décrit notre tendance à fournir moins d’efforts dès que nous faisons partie d’un groupe de travail.
2Ce phénomène a été détecté en 1913 par Max Ringelmann, un ingénieur agronome français, lors de tests de tir à la corde.
3Depuis, de nombreuses études ont confirmé cet effet : la performance des groupes dépend de leur taille. Chaque individu contribue davantage dans un petit groupe (3 à 5 personnes) que dans un groupe plus large (8 personnes).
4Car, au sein d’un groupe, nous supposons qu’une autre personne va “s’en” charger. Résultat : chaque individu produit bien moins qu’il le pourrait.
5Le social loafing s’explique aussi par l’effet de dilution : plus un groupe est large, plus la proportion d’informations inutiles augmente au détriment des informations utiles. Les individus se sentent submergés.
6 Une application concrète intéressante… C’est pour éviter le social loafing qu’Amazon a institué la « 2 pizza rule » : chaque équipe interne doit être assez réduite pour que deux pizzas suffisent à les nourrir.
7Aujourd’hui, le social loafing se porte mieux que jamais : le temps passé en réunion – physique ou à distance – ne cesse d’augmenter…
La leçon à retenir
Et si on essayait de limiter les groupes de travail, idéalement à 4 personnes… Après une réunion “réduite” où chacun a pleinement participé, le ou la décisionnaire n’aurait plus qu’à trancher. Trop simple ?
Pour aller plus loin
- L’étude sur les effets du Social Loafing dans la « Tech »
- How does group size influence problem-solving
- Microsoft Work Trend Index
- Pourquoi les groupes recherchent le consensus ?
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