GEM, le Salesforce du recrutement

GEM plateforme de recrutement

1 GEM est une plateforme de recrutement nouvelle génération. Alors que des outils comme Linkedin ou Workday gèrent les processus de recrutement de manière traditionnelle, GEM part du principe que le recrutement est un véritable acte de vente.

2En cohérence avec sa vision, GEM a créé un outil inspiré des CRM (Customer Relationship Management) et du plus connu d’entre eux : Salesforce. Le positionnement est clair : traitez vos futures recrues comme des clients. On conserve l’acronyme CRM mais on parle désormais de Candidate Relationship Management.

“Companies are competing harder than ever for top talent, and our vision is to be ‘Salesforce for hiring.” 

Steven Bartel, CEO de GEM

3GEM propose des fonctionnalités inspirées des outils de vente et de marketing :

  • Identification des talents pour un recrutement proactif
  • Personnalisation des contenus et des campagnes de communication
  • Suivi automatisé des contacts pris et analyse de performance des stratégies et opérations de recrutement

Autre objectif affiché : répondre à l’enjeu de la diversité, en ouvrant les processus de recrutement à des profils moins convenus et surtout en détectant tout biais éventuel. Il est vrai qu’en cas de pénurie, on est beaucoup plus ouvert… Trêve de persiflage !

4GEM a été créé en 2017 à San Francisco par Steven Bartel (ex-Dropbox) et Nick Bushak (ex-Facebook), tous deux étant bien placés pour mesurer à quel point le recrutement de talents rares est la clef de réussite des entreprises en forte croissance.

5En toute logique, GEM est devenu l’outil de recrutement préféré des licornes. Parmi ses premiers clients, on trouve Slack, Peloton, Lyft, Pinterest, Robinhood… Aujourd’hui, GEM compte plus de 150 employés (pour une fois, le cordonnier semble bien chaussé) et 800 entreprises clientes.

6Depuis septembre 2021, GEM a lui-même rejoint le troupeau des licornes. Une levée de fonds (série C) de 100 millions de dollars auprès de ICONIQ porte sa valorisation à 1,2 milliard. Ces fonds seront utilisés pour se développer à l’international (Europe et Asie-Pacifique) et investir dans de nouveaux produits.

7Traiter ses futurs employés comme des clients n’est pas un acte soudain de bienfaisance : il s’agit de faire face à une double contrainte qui pèse de plus en plus fort sur les entreprises.

  • La pénurie chronique de main-d’œuvre qualifiée, en premier lieu dans le secteur de la tech. Selon l’institut Gartner, le manque de main-d’œuvre est cité comme l’obstacle principal à l’adoption de 64 % des technologies émergentes.
  • La vague “Great resignation”. Pendant la pandémie, les salariés ont eu le temps de réévaluer leur vie professionnelle, choisissant parfois de démissionner pour rechercher ailleurs de meilleures rémunérations et conditions de travail. La bagarre pour recruter les meilleurs talents s’est d’autant intensifiée.

La leçon à retenir

Dans une économie de connaissance, disposer de talents qualifiés devient le premier des actifs des entreprises.

Pour aller plus loin  


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